GP de Grande Bretagne : Vettel la joue comme Button et relance le suspens
Sur les terres Britanniques du leader du championnat Jenson Button (Brawn GP),
Sébastian Vettel a réalisé la course parfaite, signant ainsi une
seconde victoire cette saison. Pole position, meilleur temps au tour,
leader tout du long et enfin victorieux, l'Allemand s'est adjugé ce que
les spécialistes de la F1 désignent comme le "Grand Chelem". Un exploit
réservé à des grands noms tels que Schumacher ou Alonso, tous deux
anciens champions du monde.
"Ça a très bien marché, j'avais une voiture fantastique,
incroyable Je pouvais attaquer, attaquer, toujours plus, et les pneus
étaient très constants. Ils étaient très bons" indiquant le vainqueur du jour.
Le Français Sébastien Bourdais a quant à lui abandonné.
Vettel seul au monde
Jamais personne n'a paru en mesure d'inquiéter le pilote Red Bull,
lancé telle une fusée après un départ canon qui le voyait largement
s'échapper tout par tour. Ni son coéquipier Weber (2e), ni Barichello
(3e) allaient pouvoir le rattraper. Et il suffisait alors de lever
quelque peu le pied pour ne commettre aucun écart. L'erreur deux
semaines auparavant qui avait profité à Jenson Button lui restait sans
nul doute en mémoire. Mais l'Allemand avait retenu la leçon.
Le leader Button à la traîne
Impressionant sur les sept premières manches du championnat mais sans
grande résistance il est vrai, Jenson Button éprouvait de son côté les
plus grosses difficultés, en qualifications (6e) comme en course (même
place grâce aux arrêts stratégiques). Son départ raté l'emmenait au 8e
rang et sa conduite n'apparaisait guère aussi souveraine que
d'habitude. Devant son public et sur "son" circuit", le Britannique se
plaignait notamment de la stabilité de sa monoplace, peu à l'aise dans
les virages. Sixième au final, l'essentiel, à savoir glaner des points
précieux en vue du titre, était sauf.
Massa sort la tête de l'eau
Concernant les grosse écuries, la semaine s'est passée d'avantage dans
la presse que dans les paddocks. Le litige opposant la FIA à la FOTA
(qui regroupe 8 grandes écuries dont Ferrari et McLaren) bat son plein
et la menace d'un championat parallèle plâne.
Dans les faits, Ferrari a démontré toujours une grosse fébribilité
tandis que McLaren coulait littéralement avec un Hamilton (15e) et un
Kovalainen (17e) cantonnés à l'arrière du peloton. Pour la Scuderia, le
bilan a été meilleur grâce au vice champion du monde en titre, le
Brésilien Massa, enfin aux avants postes avec une prometteuse 4e place.
Kimi Raikonnen terminant de justesse dans les points en 8e position.