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Roland Garros : Federer entre dans l'histoire


Federer à genoux, tout un symbole. La terre battue de Roland Garros lui sourit enfin et le fait rentrer dans l'histoire.

La quatrième finale disputée pour Roger Federer fut la bonne, elle lui permet de rentrer dans l'histoire du tennis mondial (si ce n'était déjà fait) comme vainqueur des 4 tournois du Grand Chelem. Comme André Agassi dix ans auparavant, présent pour lui remettre son trophée. Après trois tentatives infructueuses face à l'ancien maître des lieux, l'Espagnol Nadal, le Suisse a pu enfin soulever le trophée Porte d'Auteuil en l'emportant aisément face à Robin Soderling en trois petits sets et 1h47 de jeu 6-1 / 7-6[1] / 6-4.

Sa victime du jour ? Le Suédois, 25ème mondial et sensation du tournoi, n'a pas vraiment pesé lourd dans cette finale. D'entrée, il a été breaké sur son premier jeu de service, pourtant sa principale arme. Le début de la fin. Jamais il n'a paru en mesure de contester le titre au n°2 mondial, trop fort, trop appliqué et volontaire. Le tie-break du second set n'aura été qu'illusoire, largement à la faveur du Suisse.

Seul au monde

L'opportunité était belle pour l'ancien n°1 mondial. Nadal (huitième face au même Soderling), Djokovic (huitièmes) et Murray (quart) tour à tour écartés, il se posait légitimement comme le grandissime favori de ce Roland Garros 2009. Statistique impressionante, aucun des trois joueurs du dernier carré ne l'avait encore battu sur terre, de Del Potro à Soderling en passant par Gonzalez. Tout était pour lui.

Del Potro vaincu non sans mal en demie (3h30 de jeu), Federer était bien parti pour écrire l'histoire, son histoire. Une histoire d'amour avec la terre Parisienne toujours approchée, jamais concrétisée. La fin d'une malédiction ?

Federer se jette sur l'occasion

Patron, "Rodgeur" l'a été tout au long de la rencontre. Jamais breaké ni même véritablement mis en danger sur son service (2 petites alertes à sauver au début du dernier set et au moment de servir pour le gain du match), le chouchou du public du Central a montré, sans Nadal, qu'il était bien le patron sur terre.

La première manche était récitée en tout juste 22 minutes (6-1) avec trois breaks en poche et un adversaire sans doute crispé par l'évènement. Le Suédois ne rééditait pas ses grands coups droits tandis que Federer jouait un cran au dessus de tout, planait sur le court avec notamment des revers splendides. Au début de la deuxième manche, un spectateur échappait à la vigilance du personnel de sécurité pour s'inviter sur le court Philippe-Chatrier vers le Suisse, brandissant un drapeau qu'il a voulu faire porter au n°2 mondial. Un incident déplorable qui ne le ralentissait guère dans sa marche en avant.

Plus accroché, mené jusqu'au tie-break, le deuxième set ne lui échappait pas non plus (7-6[1]) de même que l'ultime manche (6-4). En moins de 2 heures, c'était plié.

Les larmes, l'émotion de Federer

Balle de match, coup droit de Soderling dans le filet, Federer est à genoux et touche la terre battue qui l'a si souvent trahie. Des larmes de joie coulent sur le visage heureux du Suisse. L'hymme Suisse retentit pour la première fois à Roland. "Je me suis régalé" explique t-il après avoir soulevé son Graal. Tout le monde est heureux ...

Finaliste, plus qu'un mauvais souvenir.




08/06/2009
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