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Une finale ? Où ça ?

 L'affaire pliée en 13 minutes

A l'occasion de cette finale de Coupe de la Ligue, le spectacle a été beau, intense mais, disons le franchement, très court. Rater le début de match équivalait bien à rater tout le match. Au fait, y a t-il réellement eu un match, entre Bordelais et Vannetais, devant pas moins de 75000 spectateurs ? Après coup, il semble assurément que non.

En quelques treize petites minutes, l'affaire était pliée pour des Vannetais dépassés, pris sous les coups de boutoir des hommes de Laurent Blanc. Et à Bordeaux, on ne fait pas dans la demi-mesure. Vannes en a pu faire l'expérience à ses dépens. Les attaquants girondins ont d'emblée annoncé la couleur en plaçant trois banderilles successives, signées Wendel d'un subtil lob, Planus de la tête sur corner puis Gouffran sur un coup franc de Gourcuff (à qui le but fut tout d'abord attribué avant révision).

Constat saisissant : à 3-0, le gardien vannetais Christophe Revel n'avait pas encore effectué un arrêt ni même touché un seul véritable ballon. "Le match était fini après" résumera t-il. Pour l'histoire, Breton parmi les Bordelais, Yohann Gourcuff venait inscrire le quatrième but peu avant le repos.

Seule ombre à ce tableau idyllique, la blessure du milieu de terrain brésilien Wendel au quart d'heure de jeu, préjudiciable en vue du sprint final en championnat.

Stéphane Le Mignan : "C'est dur"

"On a fait un début de match catastrophique, malheureusement on n'a pas fait abstraction de l'évènement, on n'a pas débuté le match qu'il était déjà fini... Christophe Revel n'avait pas encore touché le ballon qu'il y avait déjà 3-0. On n'a pas résolu le problème de Bordeaux, on n'a même pas résolu celui de Vannes... On savait que Bordeaux nous était supérieur, il deviendra peut-être champion de France, alors que nous jouons le maintien en L2", a déclaré l'entraîneur de Vannes.

En effet, le rêve a expréssement viré au cauchemar pour les Morbihanais. Pas le cauchemar de bas étage dont on s'extirpe en se réveillant mais celui qui dure, qui colle à la peau. Mais le réveil, attendu par plus de 40000 Bretons montés à la capitale, n'a pas eu lieu. Comme quoi, le combat inégal n'a pas existé. K-O dès la première reprise, morts les armes à la main (les chaussures aux pieds plutôt, non ?). Vannes pensait au Mont-Blanc, il y a eu l'Everest. Trop dur, mais ça, on le savait avant l'heure.

Au final, le petit poucet n'a pas visé juste, encore y aurait-il fallu qu'il ait des munitions (ah le problème des cailloux ...).

 

(Retrouvez cet article sur Le Post.fr)



26/04/2009
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