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Bilan de la saison : Le Havre et Nantes


Avant l'ultime journée samedi prochain, je vous propose chaque jour de faire le bilan pour chaque club de l'élite après de longs mois de compétition impitoyable et acharnée. On évoquera tout à tour ainsi les réussites habituelles des grands (Bordeaux, Marseille) ou plus surprenantes (Toulouse, Grenoble ou Paris !!), les échecs retentissants (Saint Etienne de par son recrutement, Le Havre) ou les déceptions patentes (Nantes). Donnez donc votre avis sur votre club favori, déçu, surpris ou satisfait ?

 

Le Havre

Relégué à trois journées de la fin, le HAC a vécu la saison galère par excellence, dépassé par les évènements. A l'instar de Metz l'an passé qui était bien trop tendre pour l'élite, le club normand s'est abonné à la zone rouge depuis le début, vacillant entre la 19e et la 20e place dès la 5e journée. Mais pouvait-il en être autrement ? Sans doute non. Le Havre ne jouait pas dans la même cour que les autres, plombé par une attaque aphone (30 buts soit l'avant dernière attaque) et une défense version "gruyère" (pire défense avec 67 encaissés). Le jeune Alassane, malgré ses 10 buts, n'a pas su faire oublier l'implacable Hoarau, parti sous d'autres cieux plus cléments tandis que le retour de l'expérimenté Lesage n'a pas pesé. Ce même Hoarau qui avait porté le club sur ses épaules jusqu'à l'élite. Et le changement d'entraîneur n'y a rien fait, l'arrivée de Frederic Hantz en janvier ne permettant guère d'enrayer la spirale infernale.

Des statistiques qui parlent d'elles mêmes. Le bilan à domicile est catastrophique pour les Havrais avec en tout et pour tout 4 victoires pour 15 défaites (la dernière hier 0-1 face à Lille). Paradoxalement, les stats sont meilleurs hors de Normandie où ils ont remporté d'avantage de points (13 contre 12). Gageons que, comme Nantes l'an passé, Le Havre sache rapidement rebondir et se renforcer. La Ligue 1 est à ce prix.

 

Nantes

Que reste t-il du FC Nantes champion en 2001, dernier titré avant l'hémégonie Lyonnaise ? Mis à part le capitaine Da Rocha, rien. Nantes a t-il compris que l'intérêt de la Ligue 1 était de s'y maintenir ? Réponse toujours négative. Les saisons passent et les déceptions s'accumulent du côté de la Loire, surtout pour les supporters notamment les plus âgés qui ont connus le glorieux passé du club. Huit fois champion de France et au soir de la 37e journée tout près d'un retour à l'envoyeur et de retrouver les joies d'être diffusé sur Eurosport le lundi soir.

Le classement Nantais ne surprend plus personne actuellement au vu de la pauvreté du jeu proposé par les hommes d'Elie Baup tout du long. Pas de jeu à une touche de balle mais un jeu au ralenti, peu d'activité mais de la passivité. Et même si une éclaircie a été entrevue à l'arrivée de Baup conclue par un succès de prestige face à Lyon (17e journée), le ciel s'est plus qu'assombrie ensuite. Des humiliations Mancelles ou Parisiennes à la Beaujoire (1-4) en passant par la honte finale de perdre contre Le Havre (1-2). Présenté comme un cador offensif, Ivan Klasnic, avec seulement 5 petits buts comme le reflet d'une attaque inefficace (31 buts), devrait recevoir l'oscar du plus gros bide de la saison, comme Babovic ou Abdoun d'ailleurs. Rendez vous en Ligue 2, il y aura peut être quelques victoires.

 

La Beaujoire a rigolé jaune cette saison en se contentant seulement de 4 faibles succès.

Mardi : Saint Etienne et Caen




24/05/2009
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