Fernando Verdasco
Retour d'enfer
(Re)passé de la lumière des boites de nuits à celle des courts de tennis, l'irriquois espagnol renaît en ce début de saison. Bras gauche magique, nouveau mental, analyse de celui que l'on surnomme actuellement le "second Nadal".
Qui se souvenait de Fernando Verdasco il y a trois mois, au moment d'aborder le premier Chelem de la saison à Melbourne. La réponse : sans doute très peu de monde. Cinq titres mineurs, aucun passé clinquant sur les grands rendez-vous, Verdasco était loin d'être la star du tennis ibérique. Trop peu pour lui. En effet, préférant les fêtes aux entrainements, les belles voitures au détriment des matchs, la petite balle jaune était bien loin d'occuper ses pensées.
Mais alors comment l'espagnol peut-il aujourd'hui s'affirmer comme un membre indiscutable du top 10 mondial ? Tentatives d'explication.
Le déclic de la Coupe Davis
Revenons quelques mois en arrière, en décembre à Bueno Aires pour la finale de la Coupe Davis Argentine-Espagne. Bien que privés de Nadal bléssé, les espagnols menent 2-1 à l'issue du double. Le lendemain, c'est Fernando Verdasco, opposé à Acasuso, qui se présente ainsi sur le court pour apporter le saladier d'argent à son pays. C'est au terme d'un match plein, plié en trois ets secs, que Verdasco va apporter à l'Espagne une nouvelle Coupe Davis.
Une machine à coups gagnants
La "renaissance" de l'espagnol repose avant tout sur son bras gauche, aujourd'hui rare sur le circuit ATP. Si un Nadal s'attache à énormement lifter afin d'accélerer ses balles au rebond et gêner l'adversaire, le jeu de Verdasco l'amène à frapper ses coups droits d'avantage à plat, leur insufflant à la fois puissance et vitesse dès le contact avec la tête de raquette. Et les statistiques s'en ressentent, notamment pour le joueur en face. Par exemple, pour le seul match contre Nadal à Melbourne (5h14 de jeu), le n°1 mondial a dû encaisser pas moins de 95 "winners" de la part de son compatriote pour seulement 52 à son actif. Impressionant lorsqu'on connaît la grande capacité de défense de Nadal.
Coup droit, coup gagnant pour Verdasco
(Re)passé de la lumière des boites de nuits à celle des courts de tennis, l'irriquois espagnol renaît en ce début de saison. Bras gauche magique, nouveau mental, analyse de celui que l'on surnomme actuellement le "second Nadal".
Main tendu vers son entraîneur, un geste désormais rituel pour l'espagnol.
Qui se souvenait de Fernando Verdasco il y a trois mois, au moment d'aborder le premier Chelem de la saison à Melbourne. La réponse : sans doute très peu de monde. Cinq titres mineurs, aucun passé clinquant sur les grands rendez-vous, Verdasco était loin d'être la star du tennis ibérique. Trop peu pour lui. En effet, préférant les fêtes aux entrainements, les belles voitures au détriment des matchs, la petite balle jaune était bien loin d'occuper ses pensées.
Mais alors comment l'espagnol peut-il aujourd'hui s'affirmer comme un membre indiscutable du top 10 mondial ? Tentatives d'explication.
Le déclic de la Coupe Davis
Revenons quelques mois en arrière, en décembre à Bueno Aires pour la finale de la Coupe Davis Argentine-Espagne. Bien que privés de Nadal bléssé, les espagnols menent 2-1 à l'issue du double. Le lendemain, c'est Fernando Verdasco, opposé à Acasuso, qui se présente ainsi sur le court pour apporter le saladier d'argent à son pays. C'est au terme d'un match plein, plié en trois ets secs, que Verdasco va apporter à l'Espagne une nouvelle Coupe Davis.
Une machine à coups gagnants
La "renaissance" de l'espagnol repose avant tout sur son bras gauche, aujourd'hui rare sur le circuit ATP. Si un Nadal s'attache à énormement lifter afin d'accélerer ses balles au rebond et gêner l'adversaire, le jeu de Verdasco l'amène à frapper ses coups droits d'avantage à plat, leur insufflant à la fois puissance et vitesse dès le contact avec la tête de raquette. Et les statistiques s'en ressentent, notamment pour le joueur en face. Par exemple, pour le seul match contre Nadal à Melbourne (5h14 de jeu), le n°1 mondial a dû encaisser pas moins de 95 "winners" de la part de son compatriote pour seulement 52 à son actif. Impressionant lorsqu'on connaît la grande capacité de défense de Nadal.
| Pays | Espagne |
|---|---|
| Age | 25 ans |
| Date de naissance | 15 novembre 1983 |
| Taille | 1m87 |
| Classement ATP Race | 6ème (Classement final 2008 : 15) |
|---|---|
| Classement technique | 9ème au 23/03/2009. |
Coup droit, coup gagnant pour Verdasco